"L'HIVER INDIEN" DE F. ROUX
Ils avaient été repoussés jusqu'au bord du Pacifique, ils avaient vendu une bonne partie de l'Etat de Washington pour le prix d'une Buick Regal avec la transmission bousillée, s'ils faisaient un pas en arrière, ils disparaissaient dans l'océan. Personne n'entendrait plus parler d'eux sur cette terre qui leur appartenait, excepté dans les musées d'ethnographie.
Quelle aventure ! des personnages inquiétants, surprenants pas vraiment convenables qui vivent leur vie et leur rêve au quotidien avec un je ne sais quoi d’irréel. Nous sommes aux confins de l’Amérique, là où les derniers indiens ont été autorisés à rester, au bout d’une route et tout au bout du bout, la mer. Dans un no man’s land, un village construit de bric et de broc, abrite une équipe de bras cassés qui veut faire revivre la chasse à la baleine comme au bon vieux temps, lorsque la culture indienne existait en tant que telle ; sans doute un moyen de se faire reconnaître en retrouvant ses racines pour un peuple partagé entre deux cultures. Les péripéties s’enchainent, chaque protagoniste avec son lourd passé, les écologistes, la police, les médias s’en mêlent . ..
Je dois dire qu’au début, j’ai beaucoup aimé le façonnage des personnages, chacun porteur d’ une « tare » et je dois dire qu’ils m’amusaient à transgresser le lois, à raisonner uniquement en fonction de leur instinct et non d’une quelconque convenance. Mais plus j’avançais, plus je trouvais cela long et j’avais hâte de terminer. De plus, sans doute par lassitude, je trouvais le style confus. Mais une fois de plus, je me sens bien seule dans cette critique mitigée puisque ce livre semble avoir conquis pas mal de personnes.
Pour résumer, bien mais un peu longuet.
Un grand merci à Suzanne de et au « livre de poche ».
Critiques chez Daniel, Papillon,
Blog de l'auteur, Frédéric Roux
PS : je manque de temps en ce moment entre mon boulot à plein temps et plus de temps en temps, la vie de famille, la grippe qui s'invite via ma poupette et les préparatifs des fêtes.... Je n'ai même pas parlé du salon du livre de Dijon et la fatigue aidant, je n'ai pas eu le temps de vous bisouter. J'arrive quand même à lire un peu, alors tout va bien :)